Remarque: classement des messages

Les messages qui figurent sur la page d'accueil sont classés dans l'ordre inverse de la chronologie, c'est-à-dire les plus récents en haut de la page et les plus anciens en dessous. Leur ordre est chronologique dans les deux onglets concernant la mission en Haïti et ma première année au Tchad. Dans ces deux parties, il est possible de lire les textes à l'écran mais aussi de les télécharger en format PDF...

Après les attentats de Paris, le 13 novembre 2015

Avec les jeunes du Coin Jeunes, nous avons écrit ce texte après le 13 novembre. Occasion pur eux de poser des mots sur ce drame qui les a tous atteints

Vous qui posez des bombes
Quand la nuit tombe
Vous nous causez de la peine
Mais ne méritez pas notre haine

Vous qui faites la guerre
Vous détournez le but de la prière
Vous salissez la religion
En provoquant des explosions

Les kamikazes n’ont ni foi ni couleur
Ils ont simplement égaré leurs cœurs
Aveuglés par leur fureur
Des musulmans,  ils ont perdu les valeurs

S’ils se réclament de l’Islam,
Surtout ne faites pas d’amalgames
Allah ne prône pas la terreur
Mais l’amour des frères et des sœurs

Les terroristes de Daesh
Cultivent la peur
En allumant des mèches
En attaquant à toute heure

Votre clan s’attaque au Bataclan
Notre nation résistera à la pression
La haine n’est pas la solution
Vous ne ferez plus couler le sang.

Le 13 novembre, après le 7 janvier
La mort à nouveau vous avez semé
Après les  journalistes et les juifs
C’est des jeunes que vous visez par vos explosifs

Vendredi 13 vous nous avez choqués
Vous nous avez terrorisés
En prenant la vie d’innocents
Sur la terrasse des restaurants

N’avez-vous pas de parents
Vous qui prenez père et mère
A de petits enfants
Les plongeant dans la misère ?

L’Hexagone est touché
Il restera sur pieds
Marchons, soyons unis
Contre la barbarie

La France a besoin de se défendre
Mais sans mettre de villages en cendre
Sans faire de la Syrie
Un autre Saint Denis

Pour combattre le terrorisme
Et autres extrémismes
Visons les responsables

Non les civils mais les coupables